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MacBook Pro 14 et 16 pouces

macbook pro 14 pouces Space Gray

 LES POINTS FORTS

  • Configuration de votre macbook pro:

1 14.2 pouces Liquid Retina XDR 2 Apple M3 3 CPU 8 cœurs 4 8 Go de mémoire unifiée 5 SSD de 512 go 6 Apple GPU 10 cœurs 7 Type clavier : Azerty 8 Garantie : 12 mois
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Le nouveau MacBook Pro 14″ M3 introduit des mises à jour significatives dans la gamme des ordinateurs portables professionnels d’Apple. Il emprunte de nombreuses caractéristiques au MacBook Pro 14″ doté de la puce Mx Pro, mais certains choix effectués peuvent semer la confusion quant à sa position sur le marché. Ainsi, opter pour le MacBook Pro M3 qui répond à vos exigences peut sembler plus complexe qu’auparavant, mais notre évaluation devrait apporter des éclaircissements à ce sujet !

L’annonce du MacBook Pro 14″ M3 a été l’une des surprises de l’événement Apple d’octobre. Une autre surprise a été le remplacement anticipé des modèles M3 Pro et M3 Max par rapport à leurs prédécesseurs, sans même attendre leur premier anniversaire. On aurait pu s’attendre à un MacBook Pro 13″ M3 plus classique, après les versions M1 et M2. En effet, ce modèle, qui est resté inchangé à travers les générations de portables avec Touch Bar, a régulièrement déjoué les prédictions pessimistes. Avec son retrait, le MacBook Air M1 devient le dernier portable encore en vente à descendre de la gamme Intel.

 

 

 

Nouvelle gamme et prix

 

Le MacBook Pro 13″ M2 a été remplacé par le MacBook Pro 14″ M3, mais ce dernier ne se contente pas de prendre la place du premier. Il redéfinit entièrement cet espace central dans la gamme des ordinateurs portables Apple. Cette gamme s’étend du premier MacBook Air 15″ M2 jusqu’au premier MacBook Pro 14″ équipé du processeur M3 Pro. Autrement dit, cette série englobe des machines de milieu de gamme vendues dans une fourchette de prix allant de 1 600 € à 2 500 €.

Auparavant, le MacBook Air 15″ et le MacBook Pro 13″ se chevauchaient : bien qu’ils aient des designs et des équipements différents, ils étaient équipés du même processeur, de la même capacité de RAM/SSD et étaient proposés à des prix identiques. En retirant le MacBook Pro 13″, la gamme devient plus claire. Ainsi, le MacBook Air 15″ M2 est désormais suivi par le MacBook Pro 14″ M3, qui précède les modèles 14″ M3 Pro/Max.

 

 

 

Cette réorganisation se traduit par une révision des prix. Auparavant, l’entrée dans la gamme des MacBook Pro débutait à 1 599 €. Désormais, le prix d’entrée est de 1 999 € pour le MacBook Pro 14″ M3, soit une augmentation de 400 €. Cependant, la capacité de stockage de base passe de 256 Go à 512 Go, ce qui est un soulagement. Néanmoins, cela représente également une hausse de 170 €, car le MacBook Pro 13″ avec 512 Go était vendu à 1 829 €. Bien sûr, le MacBook Pro 14″ apporte de nombreuses autres améliorations, mais il nécessite un investissement initial plus important.

Dans les deux cas, la RAM demeure aussi précieuse que l’or chez Apple. Le modèle de base de cette nouvelle machine « Pro » ne propose toujours que 8 Go de RAM. Même le modèle standard du MacBook Pro 14″ M3 avec 1 To de stockage reste sur cette configuration de 8 Go par défaut.

Bien que les spécialistes du marketing chez Apple affirment que 8 Go sur un Mac équivalent à 16 Go sur un PC, le fait que la mémoire ne puisse pas être mise à niveau ultérieurement incite presque à opter pour les 230 € supplémentaires pour passer à 16 Go (ou 460 € pour le maximum de 24 Go), par mesure de précaution.

 

 

Non Apple, 8 Go dans un Mac ne correspondent pas à 16 Go dans un PC
 
 
 

 

 

Pour ceux qui cherchent à renforcer les performances de leur machine, il est possible d’opter pour un stockage de 1 To moyennant un supplément de 230 €, ou de choisir 2 To pour 690 € de plus. Une configuration équilibrée, avec 16 Go de RAM et 512 Go de stockage, coûterait ainsi 2 229 €. C’est déjà un investissement conséquent, d’autant plus que l’on n’opte pas encore pour un processeur supposément « Pro ». En ajoutant 460 € pour passer à 24 Go de RAM, le prix du MacBook Pro M3 haut de gamme, avec 24 Go de RAM et 2 To de stockage, ainsi que l’adaptateur 96 W au lieu de 70 W, atteint alors 3 169 €.

C’est là toute l’ambiguïté de ce MacBook Pro : avant même de pouvoir mettre en avant ses performances, il ne diffère pas tellement de son prédécesseur, qui était également bancal à sa manière. Il jongle entre des modèles plus puissants dont il tire des caractéristiques notables (comme le design, l’écran et la connectivité) et des modèles inférieurs sur des aspects plus techniques et moins évidents pour les non-initiés (comme le processeur et la RAM). Opter pour cette machine donne l’impression d’adopter un produit « professionnel », mais il ne permettra pas nécessairement d’accomplir toutes les tâches qu’un professionnel ferait, ou du moins pas dans les mêmes conditions. C’est un peu comme un SUV qui donne l’illusion qu’on peut s’aventurer en pleine forêt alors qu’il est plutôt destiné à franchir des obstacles urbains.

 

Caractéristiques : ce qui reste

 

On ne va pas s’attarder sur le design, qui est une reprise (bienvenue) des deux gammes précédentes de 14″ et 16″, avec leurs lignes plus nettes, un clavier très confortable à utiliser (et fiable), un trackpad toujours aussi excellent, et une encoche dans l’écran qui se fait discrète, même si on aimerait qu’elle disparaisse un jour.

Bien que l’écran de 14,2″ puisse sembler moins impressionnant que le 15,3″ du MacBook Air, ce dernier n’est plus grand que par ses dimensions physiques. Le 14″ offre une résolution de 3 024 x 1 964 pixels, tandis que le 15″ propose 2 880 x 1 864 pixels. De plus, l’écran de 14″ est plus lumineux, avec un minimum de 600 nits (contre 500 sur l’Air), et peut atteindre des pics de 1 000 ou 1 600 nits avec des contenus HDR. Sans oublier la technologie ProMotion, qui permet un taux de rafraîchissement pouvant aller jusqu’à 120 Hz pour des défilements de pages et de photos plus fluides. Bien que l’écran du MacBook Air 15″ soit bon, celui du 14″ est supérieur à bien des égards.

Dans l’encoche de l’écran, on retrouve la même caméra 1080p (sans la fonction Cadre centré des iPad ou du Studio Display), et autour du clavier, les six haut-parleurs prennent en charge l’audio spatial. La qualité sonore est suffisamment bonne pour écouter de la musique en travaillant et compenser l’oubli des écouteurs ou du casque.

 

 

À ce stade, le seul regret concerne l’absence de la nouvelle couleur noir sidéral sur ce MacBook Pro d’entrée de gamme. Cette teinte est particulièrement élégante sur les modèles 14″ et 16″ M3 Pro et M3 Max. Pour le moment, le MacBook Pro M3 propose toujours le choix entre les traditionnels coloris argent et gris sidéral. Cela contribue à maintenir ce modèle 14″ M3 quelque peu à l’écart des autres modèles Pro, ceux que l’on peut identifier rien qu’en regardant la couleur du châssis.

 

 

Aperçu du coloris noir sidéral des MacBook Pro M3 Pro/Max : une heureuse finition obscure
 
 

 

Caractéristiques : ce qui change

 

Comparé aux autres modèles Pro, le MacBook Pro 14″ M3 perd un port Thunderbolt/USB 4. Il en possède deux, positionnés à gauche et situés entre la prise d’alimentation MagSafe et la prise casque 3,5 mm. Du côté droit, il conserve l’emplacement pour une carte SDXC et la prise HDMI. Cette disposition offre une variété de ports et nous pouvons raisonnablement supposer que cela sera suffisant pour la plupart des utilisateurs.

 

 

 

 

 

 

Comparé au modèle équipé de la puce M3 Pro, le MacBook Pro avec la puce M3 perd également la possibilité de connecter deux écrans externes. Seul un écran externe peut être connecté à la fois, soit via le port Thunderbolt avec une résolution pouvant aller jusqu’à 6K à 60 Hz (avec moins de flexibilité que les deux autres configurations M3 Pro/Max), soit via le port HDMI, qui prend en charge jusqu’à un écran 4K à 120 Hz.

 

 

Si l’on souhaite connecter au moins deux écrans externes en plus de l’écran intégré, il est nécessaire d’utiliser un adaptateur DisplayLink, ce qui entraîne plusieurs contraintes. Sur la question des écrans externes, il y a encore une différenciation entre les différents modèles de MacBook Pro. On pourrait penser que le premier d’entre eux est au moins aussi flexible que les autres, mais ce n’est pas le cas.

Le MacBook Pro 13″ qui a disparu était moins riche en fonctionnalités avec seulement deux ports Thunderbolt/USB 4 et une prise casque, mais il disposait de la Touch Bar, appréciée par certains et ignorée par d’autres. Apple a abandonné la Touch Bar depuis la refonte des MacBook Pro en 2021, mettant ainsi fin au débat à ce sujet.

 

 

Adieu Touch Bar, je ne te regretterai pas
 

 

Avec l’arrivée du M3 succédant au M2, Apple a immédiatement proposé des déclinaisons en M3 Pro et M3 Max, laissant présager l’arrivée probable d’un M3 Ultra pour les futurs Mac Studio et Mac Pro de 2024. Si l’on devait établir une comparaison avec le passé, le M3 serait à la gamme des puces Apple ce que les Core i5 étaient à celles d’Intel : des processeurs suffisamment polyvalents mais pas optimaux pour toutes les utilisations.

Le M3 reprend la structure du M2 avec un CPU à 8 cœurs (4 performants, 4 économes) et un GPU à 10 cœurs. Le tout est gravé en 3 nm, marquant une avancée dans la finesse pour intégrer davantage de transistors. Apple a introduit cette technologie chez TSMC avec l’A17 Pro des iPhone 15 Pro. De plus, c’est la première fois que la fréquence du CPU dépasse les 4 GHz (4,1 GHz) sur un seul cœur (contre 3,6 GHz en multicœur).

Comme ses variantes plus puissantes, le GPU du M3 tire parti du Dynamic Caching et de l’accélération matérielle pour des tâches de ray-tracing et de Mesh Shading en 3D. De plus, le M3 est capable de décoder des flux vidéo AV1 de manière matérielle, une fonctionnalité récemment introduite.

 

 

Apple travaille depuis des années sur le Dynamic Caching des puces M3

 

 

Performances

 

Les premiers tests de performance réalisés avec le M3 confirment les attentes. Il surpasse logiquement le M2, se démarque nettement des M1 et relègue loin derrière les anciens modèles 13″ équipés de processeurs Intel Core i5 et i7. Le M3 se débrouille même plutôt bien face aux M2 Pro et M1 Pro… du moins lorsqu’il s’agit d’épreuves mettant en jeu un seul cœur. Cependant, dès que plusieurs cœurs sont sollicités simultanément ou lorsque le GPU est mis à contribution, les précédents modèles Mx Pro reprennent naturellement l’avantage. De plus, ils bénéficient de configurations mieux pourvues en mémoire.

 

CPU à 8 cœurs

 

 

Dans les tests CPU réalisés avec Geekbench 6, le M3 affiche une augmentation de performance de 20 % en single-core et de 24 % en multi-core par rapport au M2. C’est une amélioration significative qui place le M3 au niveau du M2 Pro. Pour ceux qui sont encore sur Intel, le passage au M3 représente un changement radical. Ce dernier est presque 150 % plus rapide sur le CPU et 200 % plus performant sur le GPU que le solide Core i7 Quad 2,7 GHz du MacBook Pro 13″ de 2018.

 

 

 

GPU à 10 cœurs

 

Lors du test de la partie graphique du M3, équipé de ses 10 cœurs GPU, il s’est avéré être 9 % plus rapide que notre M2 de référence, qui dispose également de 10 cœurs GPU. Cependant, il est 50 % plus rapide que le GPU à 8 cœurs du M1. Le gain de performance est donc plus modeste d’une génération à l’autre, mais reste significatif.

 

 

 

Avec les tests graphiques de GFX Bench Metal, le M3 se montre entre 8 et 16 % plus rapide que le M2 et entre 50 et 60 % plus rapide que le M1. Comparé à un Core i5 Quad de 2 GHz soumis au même test, le M3 affiche un score 400 % supérieur.

En ce qui concerne l’épreuve de test automatique de Shadow of the Tomb Raider, on obtient une moyenne de 38 images par seconde en 1080p avec les réglages graphiques sur Haut pour le M3. C’est une légère amélioration par rapport aux scores obtenus par les M2 et M1, qui affichent respectivement 34 et 33 i/s. Cependant, le premier MacBook Pro 14″ équipé du M3 Pro se détache nettement du lot, avec 55 i/s. Enfin, il n’a pas été possible de réaliser le test GPU dans Cinebench 2024. Bien que l’outil ait été adapté aux nouveaux processeurs d’Apple et aux calculs de ray-tracing accélérés par le matériel, la dotation en RAM est jugée d’emblée insuffisante pour charger le fichier de test.

 

 

Applications

 

 

Effectivement, les affirmations d’Apple concernant les utilisateurs cibles des MacBook à base de M3, M3 Pro et M3 Max sont plutôt générales, et la réalité peut être plus nuancée. Si vous êtes déjà un professionnel établi, gagnant votre vie avec votre Mac et traitant régulièrement des commandes, la variable du temps d’exécution revêt une toute autre importance.

Prenons l’exemple de la RAM avec Final Cut Pro : un export 8K d’une séquence prend un peu plus de 6 minutes sur un M3 équipé de 8 Go de RAM… contre seulement 28 secondes sur un M3 Pro doté de ses 18 Go de RAM de base. De même, la compilation du moteur WebKit avec Xcode s’effectue en un peu plus de 30 minutes sur un M3, tandis que le premier M3 Pro achève l’opération en 19 minutes. Dans GFX Bench Metal, le M3 Pro affiche entre 40 et 50 % de performances supplémentaires en nombre d’images par seconde par rapport au M3.

 

 

 

 

SSD de 512 Go

 

 

En ce qui concerne le stockage, le SSD de 512 Go a affiché de bons résultats en termes de vitesse : avec des vitesses de lecture de 2,7 à 2,9 Go/s et des vitesses d’écriture de 2,8 à plus de 3 Go/s. Ces performances sont similaires à celles observées avec les MacBook Pro M2 Pro, et elles correspondent également à celles du SSD de 512 Go du MacBook Air 15″ M2 testé cette année. Cependant, il est important de rappeler que la génération des M1 Pro offrait de meilleures performances, avec des vitesses d’écriture de 4,3 Go/s et des vitesses de lecture de 3,2 Go/s. Il faut passer au modèle 14″ M3 Pro (dès le modèle de 512 Go) pour retrouver ces valeurs et les dépasser. Le 14″ M3 présente donc un léger recul sur cet aspect.

 

 

 

Enfin, en ce qui concerne les tests de performance, la machine s’est révélée globalement silencieuse. Son unique ventilateur, contrairement aux deux présents sur les modèles M3 Pro/Max, s’est surtout fait entendre pendant la compilation Xcode. Parfois, il fallait se pencher sur le clavier pour l’entendre, tandis que d’autres fois, il était plus perceptible. La présence d’un seul ventilateur signifie que vous pourriez parfois l’entendre, alors que deux ventilateurs auraient probablement assuré un refroidissement plus efficace et plus discret. Cependant, ce ventilateur permet d’assurer des performances constantes sur la durée, contrairement aux MacBook Air et à leur refroidissement passif qui peuvent parfois montrer des signes de fatigue.

En résumé, ce portable équipé du M3 saura faire face à des tâches plus exigeantes que la moyenne. Cependant, ce n’est pas parce qu’il peut le faire qu’il le fera de manière optimale. Si vous dépendez d’applications exigeantes telles que celles mises en avant par Apple (Final Cut Pro, Premiere Pro, Photoshop, Matlab, Horos MD, Redshift, etc.), opter pour un Mac équipé d’au moins un M3 Pro semble être une évidence. Au moins, ce premier portable équipé de la puce M3 donne un aperçu de ce que l’on peut attendre des futurs MacBook Air de 2024 lorsqu’ils abandonneront le M2.

 

 

Autonomie

 

 

L’autonomie de la batterie est l’un des points forts de ce MacBook, en ligne avec les générations précédentes et la génération Apple Silicon en général. Apple annonce jusqu’à 15 heures de navigation web et 22 heures de lecture vidéo avec l’application TV. Comparé au précédent modèle 14″ M2 Pro, cela représente respectivement une amélioration de 3 heures et 4 heures. Par rapport au 13″ M2, on observe une autonomie moindre de 2 heures pour la navigation web, mais une amélioration de 2 heures pour la lecture vidéo.

 

 

 

De mon côté, en utilisant mes applications habituelles telles que Safari, Mail, Twitter, iA Writer, Photos, Spotify, Messages et Numbers, avec une connexion Wi-Fi constamment active, j’ai pu utiliser le MacBook Pro pendant 13 heures et 45 minutes. Pendant cette période, j’ai passé 2 heures à regarder des vidéos sur YouTube. L’écran était réglé à 50 % de luminosité, avec une résolution maximale. Le MacBook Pro 13″ M2 avait tenu 14 heures et 30 minutes dans des conditions similaires, ce qui était déjà un record ! Autant dire que ce portable excelle en termes d’autonomie. Bien que mon activité ne sollicite pas trop rapidement la batterie, cela donne une indication de ce que l’on peut attendre avec des applications habituellement incluses dans la catégorie bureautique/internet.

Pour notre test avec Netflix, où nous faisons jouer un film jusqu’à épuisement de la batterie, avec la luminosité et le son réglés à 50 % chacun, le portable a tenu pendant 19 heures. Cela équivaut à presque 6 visionnages du film The Irishman de Scorsese (qui dure 3 heures et 30 minutes) que nous utilisons pour ce test ! Le MacBook Pro M2 avait tenu une demi-heure de plus. À ce niveau de performance, les différences de durée deviennent peu significatives, ne correspondant plus vraiment à une utilisation réelle.

 

 

Le MacBook Pro 14″ M3 face aux autres portables Mx

 

 

Avec sa position centrale dans la gamme, le MacBook Pro M3 entre en concurrence directe avec les modèles situés au-dessus et en dessous de lui. Comme mentionné précédemment, les modèles M3 Pro et M3 Max sont des choix évidents pour les utilisateurs qui ont besoin de performances élevées et pour qui le temps est précieux. C’est clair. Pour les autres clients, il est intéressant d’examiner également l’offre du MacBook Air et du MacBook 15″.

En optant pour un MacBook Air 15″ avec une configuration de 8/512 Go, vous économiserez 179 € par rapport au MacBook Pro 14″ M3. Cependant, compte tenu de cette différence de prix, il est difficile de ne pas être tenté par le MacBook Pro : son design premium, sa connectique plus étendue, son écran supérieur et son processeur de dernière génération en font une option attrayante.

Tant que les MacBook Air n’auront pas migré vers le M3, ils partiront avec ce handicap. Cependant, ils offrent également de bonnes performances et une autonomie formidable. Dans ce cas, il peut être judicieux d’envisager une autre approche en choisissant un modèle de MacBook Air moins puissant mais avec quelques options de confort supplémentaires.

Un MacBook Air 13″ M2 avec une configuration de 16/1 To coûtera 2 109 €, tandis que le MacBook Air 15″ avec une configuration de 16/512 Go coûtera 2 059 €. En comparaison, le MacBook Pro 14″ M3 avec une configuration de 8/512 Go commence à 1 999 € et atteint 2 229 € pour les configurations de 16/512 Go ou 8/1 To. Il pourrait donc être pertinent de sacrifier un peu de puissance pour un écran plus petit mais avec plus de stockage et de mémoire vive. De plus, avez-vous réellement besoin d’une prise HDMI et d’un lecteur de carte SD ? Ou peut-être est-il simplement préférable de patienter et d’attendre l’arrivée des MacBook Air M3.

 

 

Le MacBook Pro 13″ face aux portables Intel

 

 

Effectivement, dès l’arrivée des premiers portables équipés de la puce M1, leurs prédécesseurs sur Intel ont été largement surpassés. Que ce soit en termes de performances ou d’autonomie, c’était une véritable révolution. Les puces M2 et M3 n’ont peut-être pas créé autant de surprise, mais elles continuent sur la lancée et confirment les avancées. Depuis ce changement majeur, tout semble s’être amélioré pour le mieux sur les portables Apple, que ce soit au niveau du clavier, de la connectique, ou d’autres aspects.

 

 

 

Il est tout à fait compréhensible que certains utilisateurs estiment que leur portable Intel fonctionne encore très bien et qu’il leur convient parfaitement. Après tout, tant que l’appareil répond à leurs besoins et fonctionne de manière satisfaisante, il n’y a aucune raison de changer.

Cependant, il est important de reconnaître que même si les anciens modèles continuent de fonctionner, ils peuvent présenter certaines limitations par rapport aux nouveaux modèles équipés de puces Apple Silicon. Par exemple, des tâches gourmandes en graphiques peuvent poser problème sur des machines plus anciennes, comme le fait de connecter un écran 4K qui peut surcharger la puce graphique.

De plus, les fonctions avancées des nouvelles puces, telles que le Neural Engine, peuvent offrir des performances nettement supérieures pour des tâches spécifiques, comme le traitement d’images avec des applications comme Pixelmator Pro. Le temps de traitement peut être considérablement réduit par rapport aux processeurs Intel plus anciens.

Enfin, avec chaque nouvelle version de macOS, il est courant de voir des améliorations qui profitent particulièrement aux Mac équipés de puces Apple Silicon. À mesure que le temps passe, il est probable que de nouvelles fonctionnalités nécessitent des architectures Apple Silicon, ce qui pourrait progressivement rendre obsolètes les Mac Intel les plus anciens.

En résumé, bien que les anciens Mac continuent de fonctionner, il est possible qu’ils présentent des limitations et qu’ils ne puissent pas bénéficier pleinement des nouvelles fonctionnalités et des performances des puces Apple Silicon.

 

 

 

L’insistance d’Apple à comparer ses nouveaux Mac équipés de puces M3 à leurs prédécesseurs sur Intel révèle deux aspects importants. Tout d’abord, cela montre que bien que la progression entre les générations de puces M1, M2 et M3 soit réelle, elle n’est peut-être pas aussi spectaculaire que certains pourraient l’espérer. Ensuite, cela souligne également qu’il existe encore un nombre significatif d’utilisateurs qui n’ont pas encore effectué la transition vers Apple Silicon, que ce soit en raison d’un manque de nécessité immédiate, de contraintes budgétaires (surtout si d’autres appareils comme les iPhone ou les iPad doivent également être remplacés), ou pour d’autres raisons. Cela démontre que, malgré ses limites techniques, la génération de Mac sur Intel demeure encore résiliente.

En fin de compte, la question à se poser est de savoir si les limitations et les compromis imposés par les puces Intel restent négligeables pour vous, s’ils sont encore acceptables dans votre utilisation quotidienne, ou s’ils deviennent désormais trop contraignants. C’est une décision personnelle qui dépend de vos besoins, de votre tolérance aux performances et de votre disponibilité financière pour investir dans une mise à niveau vers les derniers Mac équipés de puces Apple Silicon.